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tinam974

TOP 20 DES MEILLEURS FILMS 2017 SADIQUE MASTER

Dernière mise à jour : 7 juil. 2021

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20 : The last family (Jan P. Matuszynski)

Synopsis : Né en 1929, Zdzisław Beksiński, peintre surréaliste polonais connu pour ses inquiétantes œuvres post-apocalyptiques, vit avec sa femme Zofia, catholique convaincue, et leur fils impulsif et suicidaire Tomasz, célèbre animateur radio. Une histoire incroyable mais vraie filmée au plus près par la caméra de l’artiste devenue un membre de la famille à part entière et qui témoigne intimement des changements de la société polonaise dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Un biopic touchant d’une personnalité complexe et décalée qui permet aussi d’aborder les sentiments d’une différente manière.







19 : Mayhem (Joe Lynch)

Synopsis : Fraîchement remercié par ses employeurs, un col blanc prépare son départ en ruminant sa rancœur. Au même moment, un mystérieux virus éclate, transformant chacun des membres de la firme en infecté assoiffé de sang…

Sur fond de lutte des classes, un divertissement jouissif.








18 : Attack of the adult babies (Dominic Brunt)


Synopsis : Dans un manoir isolé, des sexagénaires se réunissent le temps d’un séjour pour assouvir leur curieux fantasme régressif : être dorlotés et traités comme des nourrissons par une armada de nurses spécialement entraînées pour l’occasion. Mais voilà que débarquent des cambrioleurs…

Par-dessus sa satire, voilà une folie filmique qui offre au spectateur une expérience en roue libre complètement démente.








17 : Tigers are not afraid (Issa Lopez)


Synopsis : Après la mort de sa mère, Estrella trouve refuge auprès d’un groupe de cinq garçons également orphelins. Et lorsque le spectre de sa génitrice lui apparaît, la jeune fille se met à douter de sa santé mentale…

Un conte initiatique sombre et touchant dans la cruauté du monde réel où l’imaginaire sert de subterfuge..








16 : Les Bonnes manières (Juliana Rojas et Marco Dutra)



Synopsis: Clara, une infirmière solitaire de la banlieue de São Paulo, est engagée par la riche et mystérieuse Ana comme la nounou de son enfant à naître. Alors que les deux femmes se rapprochent petit à petit, la future mère est prise de crises de somnambulisme…

Un mythe revisité de façons sensible et radicale.






15 :Thelma (Joachim Trier)

Synopsis : Thelma, une jeune et timide étudiante, vient de quitter la maison de ses très dévots parents, située sur la côte ouest de Norvège, pour aller étudier dans une université d’Oslo. Là, elle se sent irrésistiblement et secrètement attirée par la très belle Anja. Tout semble se passer plutôt bien mais elle fait un jour à la bibliothèque une crise d’épilepsie d’une violence inouïe. Peu à peu, Thelma se sent submergée par l’intensité de ses sentiments pour Anja, qu’elle n’ose avouer – pas même à elle-même, et devient la proie de crises de plus en plus fréquentes et paroxystiques. Il devient bientôt évident que ces attaques sont en réalité le symptôme de facultés surnaturelles et dangereuses. Thelma se retrouve alors confrontée à son passé, lourd des tragiques implications de ces pouvoirs…

Un beauté scandinave froide et touchante.



14 : Housewife (Can Evrenol)

Synopsis : À sept ans, la jeune Holly a vu sa petite sœur et son père se faire assassiner par sa propre mère. Vingt ans plus tard, Holly porte encore en elle les séquelles de ce traumatisme, et n’arrive pas toujours à discerner la réalité du cauchemar, lorsqu’un psychiatre renommé se présente à elle…

Plus Lovecraftien que tous les récents films supposément Lovecraftiens.

Une atmosphère comme on en veut plus surplombée par une réalisation poétique.





13 : Les garçons sauvages (Bertrand Mandico)


Synopsis : Début du vingtième siècle, cinq adolescents de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage. Ils sont repris en main par le Capitaine, le temps d’une croisière répressive sur un voilier. Les garçons se mutinent. Ils échouent sur une île sauvage où se mêlent plaisir et végétation luxuriante. La métamorphose peut commencer…

Organique, audacieux, beau et atypique.




12 : Love Hunters (Ben Young)


Synopsis : Australie, été 1987. Un soir, alors que la jeune Vicki Maloney se rend à une soirée, elle est abordée dans la rue par Evelyn et John White, deux trentenaires qui l’invitent chez eux. Sur place, elle comprend qu’elle est tombée dans un piège. Séquestrée, sa seule chance de survie sera d’exploiter les failles du couple…

Tordu et efficace, Love Hunters tire toute la force de son contexte anxiogène en quasi 8 clos.







11 : Matar A dios (Caye Casas et Albert Pintó)

Synopsis : Un sans-abri s’invite chez une famille pour le réveillon de Noël. La nuit prend un drôle de tournant lorsque l’homme, qui prétend être Dieu, explique à ses hôtes que la fin du monde est proche…

A la fois subtile et excentrique, Matar A Dios fonctionne grâce à une écriture intelligente et un humour noir décapant.







10 : 68 kills (Trent Haaga)

Synopsis : Employé dans une société de nettoyage de fosses septiques, Chip ne sait pas dire « non » aux femmes. Un défaut qui va lui coûter très cher lorsque sa petite amie envahissante lui propose de voler 68 000 $…

Rarement une descente aux enfers n’a été aussi jouissive et loufoque.








9 : Le démon de Laplace (Giordano Giulivi)

Synopsis : Une équipe de chercheurs tente de trouver en combien de morceaux peut se briser un verre en chute libre. Il s’agit d’une expérience autour des théories des probabilités. Un vieux confrère convie cette équipe dans son manoir. Sur place, ils se rendent compte qu’ils sont en fait les pions d’un jeu de hasard grandeur nature…

Une obscure curiosité qui retourne le cerveau située entre l’expressionnisme des années 30 et le cinéma noir des années 50. Mise en scène de génie.




8 : The Endless (Justin Benson et Aaron Moorhead)

Synopsis : Deux frères retournent dans la secte qu’ils ont quittée dix ans auparavant après avoir reçu une mystérieuse lettre rédigée par l’un des membres de leur ancienne « famille ». Très vite, des événements inexpliqués vont remettre en cause leurs croyances…

Envoûtant par son atmosphère mystique, le scepticisme du spectateur se joint à celui des protagonistes et enclenche les rouages d’un cinéma étrange qui séduit.






7 : Cold Hell (Stefan Ruzowitzky)

Synopsis : Özge, une jeune femme d’origine turque, est chauffeur de taxi le jour ; le soir, elle suit des cours et pratique la boxe thaïe. Elle n’est guère bavarde et elle s’entraîne sans relâche. Un jour, elle est témoin d’un meurtre sauvage. Le principal suspect, un tueur en série qui se réclame de l’islam, est convaincu qu’Özge l’a vu et qu’elle pourrait le reconnaître. Entre Özge et lui s’engage alors une lutte sans merci, où le tueur est prêt à tout pour la retrouver

Une dose de violence musclée accompagnée par un tension à vif pour une oeuvre radicale et sans concessions.




6 : Creep 2 (Patrick Brice)

Synopsis : Une vidéaste pense avoir trouvé le sujet de ses rêves en la personne d’un homme prétendant être un serial-killer. Elle part le rejoindre chez lui, dans une maison perdue au fond de la forêt.

Un concept minimaliste ambitieux dans la même veine que le premier volet, peut être moins anxiogène mais surement plus ingénieux. Un portrait de stalker tordu comme on en veut plus, soutenu par une écriture remarquablement maîtrisée qui balade le spectateur où elle veut.





5 : Split’n Split (Jérôme Vandewattyne)

Synopsis :Split’n Split, métaphore sur l’amour et ses déboires, parle des tournées de rock, des biens foireuses qui puent les caves sordides peuplées de cramés du cerveau, des trajets en van interminables, d’amitiés maladroites et de la difficulté de cohabiter. Le tout, saupoudré de Baby Bamboo, cette pipe magique qui permet de s’évader dans des songes psychédéliques.

Un film fou, intense, complet et riche. Un jeu d’ambiguïté habile entre le réel et le fictif.

Une virée intimiste et brutale qui ravage tout sur son passage.





4 : Brawl in cell block 99 ( S. Craig Zahler)

Synopsis : Bradley est un ancien boxeur dont le mariage s’effondre va également perdre son travail comme mécanicien. Il devient alors coursier pour un trafiquant de drogues mais l’affaire tourne mal..

« Prendre un parpaing et l’éclater sur une tête ». Voilà l’effet de Brawl in cell Block 99 et son jusqu’au boutisme aussi bandant que désarmant.









3 : Mise à mort du cerf sacré (Yórgos Lánthimos)

Synopsis : Steven, brillant chirurgien, est marié à Anna, ophtalmologue respectée. Ils vivent heureux avec leurs deux enfants Kim, 14 ans et Bob, 12 ans. Depuis quelques temps, Steven a pris sous son aile Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Mais ce dernier s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant, jusqu’à conduire Steven à un impensable sacrifice.

Déstabilisant, malaisant, diablement efficace et d’une habilité incroyable.

Le machiavélisme de Yorgos Lanthimos comme on l’aime tant.





2 : Une prière avant l’aube (Jean-Stéphane Sauvaire)

Synopsis : L’histoire vraie de Billy Moore, jeune boxeur anglais incarcéré dans une prison en Thaïlande pour détention de drogue. Dans cet enfer, il est rapidement confronté à la violence des gangs et n’a plus que deux choix : mourir ou survivre. Lorsque l’administration pénitentiaire l’autorise à participer à des tournois de Muay-Thai, Billy donne tout ce qui lui reste.

Quand Midnight express est actualisé puis broyé et se conjugue à un des meilleurs films de boxe qui soit, on se retrouve comme devant « Une prière avant l’aube » : Subjugué, estomaqué, et bouleversé.





1 : Mother (Darren Aronofsky)

Synopsis : Un couple voit sa relation remise en question par l’arrivée d’invités imprévus, perturbant leur tranquillité.

Aude-là de la mise en scène magistrale, rares sont les films à autant imprégner l’esprit.

Contesté par certains à l’heure actuelle, divisé au sein des critiques, ce chef- d’oeuvre incompris et parfaitement imparfait va pourtant sans nuls doutes s’inscrire comme un grand classique/culte sur la durée.





Mention spéciale pour « Kuso » ( Flying Lotus) l’inclassable, ainsi que pour les documentaires « Ni juge ni soumise » ( Jean Libon et Yves Hinan) et « The family » de Rosie Jones.





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